Un studio de jeux vidéo passe de mignon à érotique et violent
Dans le domaine des jeux vidéo, la question de la nudité et de l’érotisme reste un sujet complexe. Certains créateurs sont confrontés à des restrictions, voire à de l’auto-censure, qui les empêchent de proposer des contenus plus audacieux. Des exemples récents, tels que l’affaire des fesses de DMC 5 ou les scènes de romance de Baldur’s Gate 3 bannies du Xbox Live, montrent que la nudité et l’érotisme posent toujours problème, même si la violence extrême de jeux comme Mortal Kombat n’est pas régulée.
Au Japon, en 2019, Kenichiro Takaki a quitté Marvelous en raison d’un désaccord sur la sexualisation des héroïnes de Senran Kagura. Ce producteur connu pour sa tendance à mettre en avant des personnages féminins aux formes généreuses estimait que l’industrie prenait trop au sérieux les gags érotiques. De même, le PDG de Level-5, Akihiro Hino, a exprimé son souhait de créer des jeux érotiques et violents, mais se heurte à des obstacles dans sa situation actuelle.
Lors d’une interview avec Goichi Suda de Grasshopper Manufacture, Akihiro Hino a révélé son désir de concevoir des jeux audacieux, allant jusqu’à évoquer la création de jeux érotiques et violents destinés à un public adulte. Bien qu’il soit actuellement associé à des franchises plus familiales comme Professeur Layton et Yo-kai Watch, il ressent le besoin d’explorer ses idées plus controversées une fois que Level-5 sera dans une situation stable.
En conclusion, la question de l’érotisme et de la nudité dans les jeux vidéo reste un sujet délicat, où les créateurs doivent jongler entre leurs envies de proposer des contenus plus osés et les contraintes de l’industrie. Il est clair que certains studios et producteurs souhaitent explorer des terrains plus audacieux, mais se trouvent confrontés à des obstacles qui limitent leur liberté créative.