Nobody Wants to Die : plongée immersive dans un univers cyberpunk noir avec des décors à couper le souffle, mais des mécaniques parfois frustrantes
Le premier projet ambitieux du studio polonais Critical Hit Games s’appelle Nobody Wants to Die. Il s’agit d’un jeu d’aventure narrative mêlant enquête et univers cyberpunk, disponible sur PC, PS5 et Xbox Series. L’histoire se déroule dans un New York dystopique en 2329, où l’immortalité a un prix que seuls les riches peuvent s’offrir. Le protagoniste, James Karra, est un détective sur le déclin, engagé dans une enquête sur un tueur en série visant l’élite. L’univers du jeu est imprégné de l’atmosphère sombre et corrompue des films noirs des années 40, avec une esthétique rappelant des œuvres telles que BioShock, Blade Runner et Observer.
En ce qui concerne les graphismes, Nobody Wants to Die propose des panoramas époustouflants d’une métropole cyberpunk, avec des décors détaillés et vivants. L’OST du jeu, composée par Mikolai Stroinski, contribue à renforcer l’ambiance sombre de la ville. Cependant, les modèles des personnages laissent à désirer en termes de variété.
Le scénario du jeu est captivant, mais souffre de certains défauts, comme l’absence d’un journal pour suivre le déroulement de l’enquête et le manque de conséquences significatives liées aux choix narratifs. Malgré quelques idées de mise en scène intéressantes et un duo de personnages principal bien construit, la durée de vie relativement courte du jeu laisse sur sa faim.
En ce qui concerne le gameplay, Nobody Wants to Die se rapproche plus d’un walking sim que d’un jeu d’enquête complexe. Les mécaniques dirigistes et la facilité relative des énigmes peuvent frustrer les joueurs en quête de défis plus complexes. Par ailleurs, le système permettant de reconstituer les scènes de crime à l’aide de la technologie de James apporte une dimension originale, mais son utilisation répétée peut devenir lassante.
En conclusion, Nobody Wants to Die séduit par son ambiance soignée et ses choix de mise en scène inspirés, mais pèche par sa narration lacunaire, ses mécaniques de jeu trop dirigistes et sa durée de vie limitée. Malgré ses défauts, le jeu offre une expérience visuelle immersive qui devrait plaire aux amateurs d’univers cyberpunk.
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