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Les secrets du Gluant de Dragon Quest et l’aveu d’échec de Final Fantasy en 100 caractères

Selon l’émission japonaise MAAD SPIN, Hironobu Sakaguchi, le créateur de la célèbre série Final Fantasy, a révélé qu’il souffre encore aujourd’hui d’un trauma lié à une autre figure emblématique du JRPG. En effet, il a toujours aspiré à créer une mascotte aussi emblématique que le Gluant de Dragon Quest, qui lui permettrait de vendre autant de produits dérivés. Bien que Yūji Horii, l’un des créateurs de Dragon Quest, ait suggéré que le Chocobo soit la mascotte de Final Fantasy, l’ancien rédacteur en chef du Shonen Jump, Kazuhiko Torishima, a contredit cette idée en affirmant que « les oiseaux ne valent rien et ne se vendent pas! ».

Par la suite, Torishima a déclaré que le succès du Gluant était dû à la chance, tandis que Sakaguchi a avoué trouver ce personnage plutôt effrayant. Malgré l’absence d’une mascotte vraiment définie pour Final Fantasy, des créatures comme le Cactuar, le Mog ou encore le Chocobo sont souvent associées à la série, ce qui représente une forme de revanche pour Sakaguchi.

En ce qui concerne le design du Gluant de Dragon Quest, il est intéressant de noter que ce personnage emblématique n’était pas aussi sympathique à ses débuts. Inspiré d’un monstre de la série Wizardry, le Gluant était initialement conçu comme une sorte de flaque mouvante. C’est grâce à l’intervention d’Akira Toriyama que le personnage a finalement adopté son design iconique en forme de goutte avec un large sourire. Son premier design aurait également servi à conceptualiser un autre monstre de la série : le Gluanbulle.

Square Enix, le développeur des deux séries, est actuellement en phase de restructuration. Cette opération vise à donner des résultats concrets dans les trois prochaines années, suite aux retards de production de Dragon Quest XII : Les Flammes de la Destinée et au succès mitigé des derniers épisodes de Final Fantasy. La nouvelle stratégie de l’entreprise consiste à privilégier la qualité au détriment de la quantité, en analysant attentivement les projets plus petits et en les sélectionnant en fonction de leur rentabilité. Les producteurs auront moins de pouvoir pour permettre aux équipes de partager plus facilement leurs idées.

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