Les grands flops de communication des géants du jeu vidéo ! #FauxPasEnCommunication #PlayStation #Nintendo #Xbox
La saga des ratés dans l’histoire du jeu vidéo a souvent été l’objet de railleries pour les joueurs, mais a également suscité des crises au sein des entreprises. Dans une industrie qui vaut des milliards de dollars, la moindre erreur de communication peut avoir des conséquences catastrophiques sur l’image et les finances des sociétés. Et avec la puissance des réseaux sociaux, il est désormais possible de ruiner une réputation en quelques posts. Ces épisodes révélateurs reflètent souvent des décisions prises par les grands groupes qui sont déconnectées des attentes du public. Dans ce JV Select, nous vous dévoilons les plus gros flops de communication de PlayStation, Nintendo et Xbox.
Le 21 mai 2013, Microsoft présentait la Xbox One lors d’un événement à Redmond. Tout semblait réuni pour un événement grandiose, mais cela s’est transformé en catastrophe. Les intervenants ont principalement mis en avant Kinect, la télévision, le sport et le divertissement, en négligeant complètement l’aspect jeu vidéo. Même Phil Spencer, responsable de Xbox Game Studios censé dévoiler des exclusivités, n’en a montré que deux ! Les retours des joueurs et de la presse spécialisée ont été très négatifs. Malgré la promesse d’un E3 axé sur les jeux, la réputation de Microsoft était déjà entachée.
À cette période, l’importance de Kinect dans l’écosystème Xbox One suscitait des interrogations, notamment avec des rumeurs d’espionnage et un virage vers le divertissement télévisé qui ne plaisait pas à tout le monde. De plus, Microsoft excluait la rétrocompatibilité et voulait imposer un système payant pour installer un jeu sur une seconde machine. Enfin, le constructeur expliquait qu’il fallait connecter régulièrement la console au Xbox Live pour vérifier les licences. Lors de l’E3 2013, Phil Spencer réitérait l’obligation d’avoir Kinect 2 et annonçait un prix de 500 dollars pour la Xbox One, moqué par Sony qui lançait sa PlayStation 4 à 400 dollars. Don Mattrick, à cette époque patron de la marque, a envenimé la situation en déclarant que « si les joueurs n’ont pas internet, ils peuvent rester sur Xbox 360 ». Après le renvoi de Don Mattrick en juillet 2013, Microsoft a abandonné ses plans initiaux, mais les dégâts étaient déjà faits.
Après le succès de la Wii, Nintendo pensait qu’il était risqué de bouleverser sa formule pour sa prochaine console. Cependant, le géant savait qu’il devait apporter une certaine dose d’innovation pour conquérir à nouveau les joueurs. Lors de l’E3 2011, Nintendo dévoilait la Wii U, mais la communication a été un véritable désastre. Les dirigeants de l’entreprise parlaient principalement du GamePad, ce qui a conduit le public à penser que la Wii U était simplement un accessoire pour la Wii et non une console distincte.
L’aspect novateur de la console n’a pas été mis en avant car Nintendo souhaitait continuer à toucher un large public. De plus, les vidéos promotionnelles montraient les accessoires de la Wii compatibles avec la Wii U, ce qui a semé la confusion et n’a pas clairement fait comprendre qu’il s’agissait d’une nouvelle console. Même la démo technique de Zelda, bien réalisée graphiquement, n’a pas suffi à convaincre car tout semblait déjà possible sur Wii. La Wii U a fini par connaître un lancement médiocre et ne s’est vendue qu’à 13 millions d’exemplaires, l’un des pires échecs de Nintendo. Pour découvrir d’autres tentatives ratées de ces entreprises, consultez notre JV Select, toujours disponible en tête d’article.
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