Les créateurs de jeux vidéo japonais, leurs habitudes sur les réseaux sociaux et la chasse aux « insectes » en direct !
Il est toujours amusant de voir les habitudes des créateurs de jeux vidéo sur les plateformes de médias sociaux. Par exemple, sur X (anciennement Twitter), il est possible de suivre la vie quotidienne de Hideo Kojima, le célèbre créateur de Metal Gear Solid et de Death Stranding, en quasi direct ! En outre, on retrouve un autre développeur japonais qui attire souvent l’attention sur ce site désormais détenu par Elon Musk : Hideki Kamiya, à qui l’on doit des jeux tels que Okami, Bayonetta et Devil May Cry. Sa particularité ? Bloquer les personnes qui lui posent constamment les mêmes questions, allant jusqu’à les appeler des « insectes ».
Dans une interview diffusée sur la chaîne YouTube « Unseen », le célèbre créateur, accompagné d’Ikumi Nakamura – qui a notamment collaboré avec lui sur Okami –, aborde ses habitudes singulières sur le réseau social. « La plupart des personnes que je bloque continuent de me poser les mêmes questions », explique-t-il. « Elles veulent simplement poser des questions et ne sont pas intéressées par ce que j’ai à dire ». Hideki Kamiya ne nourrit aucune animosité envers ceux qui lui posent des questions. Il préférerait juste que ces personnes se renseignent avant de le contacter, car dans la majorité des cas, le développeur a déjà répondu à ces interrogations par le passé.
Il revient également sur l’utilisation du terme « insectes » qui, en Occident, peut être perçu comme offensant. « Comme je tweete en japonais, la plupart des personnes qui voient mes messages ont le japonais comme langue maternelle », affirme-t-il dans la même interview. Au Japon, le mot « Konchu » ne possède pas exactement la même connotation que « Mushikera » (traduits tous deux en français par « insectes »). Le premier implique un certain respect, c’est donc celui que privilégie Hideki Kamiya… Le créateur cherche probablement à décrire une foule de personnes qui l’entourent ou le dérangent plutôt que quelque chose de insignifiant. Enfin, il explique qu’il aime à la fois « bloquer et débloquer » les gens.
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