Actus JV

Devenez un médium avec Mindseeker et ses exercices psychiques ! Découvrez le jeu culte des années 80 qui promettait des pouvoirs extraordinaires.

À la fin des années 1980, de nombreux jeux vidéo abordaient les thèmes de l’occultisme, du développement personnel et du surnaturel. Des jeux comme Chuugoku Senseijutsu, Dennou Kyuusei Uranai 89 et Taboo : The Sixth Sense ont ouvert la voie à des titres explorant ces domaines. Inspirés par les Ghostbusters, certains développeurs ont créé des jeux comme Mindseeker de Namco, qui propose d’acquérir des pouvoirs extrasensoriels grâce à des exercices.

Sur la boîte de Mindseeker, on annonce la possibilité de devenir un médium en développant ses pouvoirs psychiques, faisant référence à des capacités comme la clairvoyance, la télékinésie et la précognition. Le jeu est supervisé par Kiyota Masuaki, un spécialiste japonais de la psychokinésie. Mindseeker offre une mise en scène immersive, où le joueur interagit avec un instructeur virtuel pour réaliser des tests psychiques et développer ses pouvoirs mentaux.

Cependant, malgré son aspect coloré et prometteur, Mindseeker est en réalité un simple jeu de hasard. Les tests de télépathie, de psychokinésie et de précognition reposent principalement sur la chance, avec des chances de succès relativement faibles. Une fois les exercices réussis, le joueur peut se promener en ville pour montrer ses nouveaux talents, tels que déplacer des objets à distance ou tordre des cuillères, à la manière de Kiyota Masuaki.

Malheureusement, Mindseeker est critiqué pour son manque de profondeur et sa dépendance excessive à la chance. Certains le qualifient même de pire jeu de la NES, soulignant son aspect répétitif et frustrant. Même le nom de Kiyota Masuaki ne parvient pas à sauver le jeu de ces critiques. Les pratiques controversées du médium dans la vraie vie ont également terni sa réputation, le menant à une arrestation pour possession de drogue.

En fin de compte, Mindseeker, malgré ses promesses alléchantes, ne parvient pas à convaincre en raison de sa superficialité et de son gameplay limité. Son lien avec le monde réel et les pratiques contestées de son superviseur ternissent davantage son image.

Source

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page