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Bungie : licencie 17% de son effectif et crée un nouveau jeu, mais son PDG pointé du doigt

Le studio de développement de jeux vidéo Bungie, célèbre pour avoir créé les jeux Halo et Destiny, va licencier 17% de son effectif, soit 220 postes. Cette décision difficile a été motivée par une augmentation des coûts de développement et les évolutions de l’industrie du jeu vidéo. Pete Parsons, le directeur de Bungie, a qualifié ces changements de « les plus difficiles jamais réalisés » au sein de l’entreprise. Il a également annoncé que 155 employés seraient réintégrés dans d’autres départements de Sony Interactive Entertainment. Avec les 100 licenciements survenus en octobre de l’année précédente, Bungie a perdu environ 40% de son effectif total en l’espace de 12 mois.

Parson a souligné un manque de qualité dans le développement de l’extension Lightfall, attribué à un développement trop rapide et ambitieux ainsi qu’à une équipe dispersée. Il a admis que l’entreprise avait dépassé ses marges de sécurité financières et se trouvait en difficulté. Cependant, il a affirmé que Bungie continuerait à fournir des expériences de jeu incroyables pour satisfaire ses joueurs.

Malgré cette vague de licenciements, Bungie a révélé travailler sur un nouveau jeu d’action se déroulant dans un univers de science-fantasy, en partenariat avec PlayStation Studios. De plus, le PDG souhaite se concentrer sur deux franchises importantes, à savoir Destiny et Marathon. Des rumeurs laissent entendre qu’une annonce pour un Destiny 3 pourrait être faite en septembre.

Suite à l’annonce des licenciements, certains employés ont critiqué le PDG pour avoir dépensé des millions de dollars en voitures de collection depuis le rachat du studio par Sony. Certains l’accusent d’avoir fait étalage de sa collection de voitures alors que des employés étaient licenciés, partageant même des liens vers les enchères où Parsons a acheté ses véhicules. Certains anciens employés l’ont qualifié de « lâche » pour avoir rendu ses réseaux sociaux privés après les licenciements, affirmant qu’il les avait invités à voir ses nouvelles voitures seulement deux jours avant de les licencier.

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